3 avril 2011
Voyage aux îles de la désolation
Emmanuel Lepage nous invite à le suivre au jour le jour dans son long périple à travers les terres australes et antarctiques françaises, les TAAF, surnommées les îles de la Désolation. En fait de désolation, c’est plutôt à un émerveillement permanent que nous sommes conviés.
L’évasion est avant tout graphique, car le livre se présente comme un carnet de bord alliant avec justesse l’intimité du noir et blanc à la flamboyance des couleurs. De même, les vues rapprochées, témoignant des relations humaines qui se tissent dans ce bout du monde, alternent avec d’autres, plus larges, qui offrent aux paysages l’espace nécessaire pour nous éblouir.
Instructif, ce récit de voyage l’est également, et il nous ouvre les portes d’un univers inconnu, avec, à la clé, une série d’enseignements sur le monde, sa véritable nature et la nécessité de le préserver. Une belle leçon d’humanité se dégage de cette histoire portée à la fois par le dessin virtuose de l’auteur et par des mots qui reflètent au mieux les impressions suscitées dans son esprit par les événements auxquels il a assisté. Les paroles échangées avec des personnes de tous horizons, formant une communauté au sens premier et noble du terme, constituent un autre pilier du récit et lui confèrent un côté très humain, intimiste.
Derrière la maîtrise graphique de l’auteur, au-delà d’un talent de dessinateur qui relève de l’évidence, il y a dans la démarche d’Emmanuel Lepage une grande humilité, non seulement devant l’incroyable beauté de cette nature sauvage qu’il découvre avec bonheur, mais aussi et surtout devant les hommes et femmes qu’il côtoie, scientifiques passionnés qui bravent des conditions de vie extrêmes pour accomplir leurs tâches. Autant de qualités qui rendent indispensable la lecture de ce Voyage aux îles de la Désolation.
L’évasion est avant tout graphique, car le livre se présente comme un carnet de bord alliant avec justesse l’intimité du noir et blanc à la flamboyance des couleurs. De même, les vues rapprochées, témoignant des relations humaines qui se tissent dans ce bout du monde, alternent avec d’autres, plus larges, qui offrent aux paysages l’espace nécessaire pour nous éblouir.
Instructif, ce récit de voyage l’est également, et il nous ouvre les portes d’un univers inconnu, avec, à la clé, une série d’enseignements sur le monde, sa véritable nature et la nécessité de le préserver. Une belle leçon d’humanité se dégage de cette histoire portée à la fois par le dessin virtuose de l’auteur et par des mots qui reflètent au mieux les impressions suscitées dans son esprit par les événements auxquels il a assisté. Les paroles échangées avec des personnes de tous horizons, formant une communauté au sens premier et noble du terme, constituent un autre pilier du récit et lui confèrent un côté très humain, intimiste.
Derrière la maîtrise graphique de l’auteur, au-delà d’un talent de dessinateur qui relève de l’évidence, il y a dans la démarche d’Emmanuel Lepage une grande humilité, non seulement devant l’incroyable beauté de cette nature sauvage qu’il découvre avec bonheur, mais aussi et surtout devant les hommes et femmes qu’il côtoie, scientifiques passionnés qui bravent des conditions de vie extrêmes pour accomplir leurs tâches. Autant de qualités qui rendent indispensable la lecture de ce Voyage aux îles de la Désolation.
Publicité
Publicité
Commentaires